Bonjour
Le canari Timbrado Espagnol
Le canari Timbrado a une histoire, il a toujours était élevé pour son chant
En Espagne dans différentes régions mais principalement au nord ouest de l’Espagne.
C’est
un petit canari de salon que les jeunes hommes espagnoles accrochaient
aux fenêtres de leur balcon pour attirer le regard des demoiselles qui
passaient dans les ruelles.
Les dénominations physiques du
véritable canari Timbrado sont apparus dans les années 1960, auparavant
on parlait de canarios del pais (canaris du pays), il a pour origine
commune le Raza qui se confondait a une époque.
A l’origine le
timbrado est vert, petit (mais moins petit que le raza) environ 12cm,
de tempérament bagarreur et nerveux, il a les pattes brunes et le bec
plutôt petit.
De nos jours les élevages comprennent des
timbrados verts bien sur, mais aussi des panachés et même de souche
jaune, voir blanche ce qui reste encore très rare pour cette oiseau.
Ce merveilleux chanteur qu’est le timbrado, son chant n’a nul pareil !
En
effet, il chante plus fort et plus rythmiquement que le Harz avec des
tonalités métalliques, et moins fort que le malinois sans pour autant
ne rien gâcher à sa magnifique prestance.
Le timbrado est un
merveilleux compagnon il est gai, robuste, nerveux. Il est le seul
canari de chant a pouvoir faire ses tours dans un sens puis dans un
autre comme bon lui semble !
C’est un interprète remarquable, un
virtuose des sons, il a ce petit coté de folie qui lui permet
d’enrichir ses chants d’une façon remarquable en prenant des tonalités
sauvages, de ruisseaux, métallique, de castagnette, d’ailleurs son
chant se rapproche beaucoup du canari originel (en moins aigus) dont il
est issu avec le raza mais sans aucunes comparaisons avec ce premier et
ce second puisque le timbrado est sélectionné pour son chant depuis de
nombreuses années et rien que pour ça !
Maintenant différentes
classes ou écoles de chant sont définis, quoi qu’encore discuté en
Espagne, la classique (continuo) plus mélodieux avec des phrases
longues et de nombreuses variations, la discontinu (discontinuo) me
rappelle les chants sauvages, m’interpelle sur nos devoirs envers la
nature et la semi classique (intermédio) qui se situe entre les deux.
Arno